L'histoire d'une vie. [Argancia] Draeneï [Chamane].

BACKGROUND D'ARGANCIA [DRAENEÏ-CHAMANE].


Nés du Cosmos, nous autres, les Draeneïs, vivions loin de la haine, et des magies démoniaques qui se propageaient sur les Hautes-Terres du monde. Nos journées n'en étaient pas moins pénibles, tous travaillaient ardemment à la grandeur de notre peuple. Le vent, qui soufflait, fît passer une brise agréable à notre éguard, révélant chaque jour, de nouveaux vestiges de notre gloire d'antan. Ainsi, le temps s'écoulait sur notre planète, Argus. Mais je compris trés tôt que nous faisions erreur, là ou d'autres civilisations batissaient leurs lendemain, nous ne faisions que courrir apres notre passé. Les Hommes, eux-même décimés de leurs frêles épaules, repoussaient l'invasion de la Légion, là ou nous avions feint d'ignorer la menace de ce qu'elle était.
Aussi, le succés des Eredars, attirait l'attention de Sargeras, le Destructeur des mondes. Sa Croisade ardente pour éradiquer toutes les formes de vie du cosmos avait déjà commencé. Estimant que les brillants Draeneïs pourraient jouer d'une importance certaine dans la direction de l'immense armée démoniaque qu'il était en train de rassembler, il fît prendre conaissances de ses plans aux trois de leurs dissidents les plus éminents : Kil'jaeden, Archimonde et Velen. En échange de leur loyauté, Sargeras leur offrait, une puissance et un savoir infinis. Malheureusement, deux de ces Eredars, chevauchèrent pour preter "Main-forte" à celui-ci, ignorants, il leur offrit leur allégeance et il les furent transformés en entités colossales, porteuses d'un mal déstructeur.
Velen, faillit désèsperer, quand ses prières furent entendues, il comprit qu'ils étaient Naaru, des êtres d'energies, dotés d'intelligences et de connaissances, appartenant à un peuple, décidé à mettre un terme à cette croisade, dirigée par Sargeras. Les seuls Draeneïs, conscients de la menace générée par tout ceci, fûrent réunis auprés du Prophète Velen. A ce moment-ci, le Prophète, dans un silence le plus total, cria : "Seules les batailles que l'on ne mènent pas, sont perdues d'avance". Ces paroles raisonnèrent en moi et je pris la décision de quitter l’obscurité des entrailles de la terre. Je choisis d’arpenter les contrées de ce monde sans savoir ce qu’il me réservait mais avec la ferme intention d’éradiquer le mal, sur ces contrées pleines de magies immondes. Qu’importe le temps qui nous est impartis : il faut œuvrer pour le futur. Pour ce faire, il me fallait être formé au combat. En considérant, mon entreprise, la voie de la Terre-mère, me semblait tout indiquée. Je devins Chamane.
Bercée par la brise, je me sentis emplie d'un sentiment de profonde quietude. Je rentrais dans la ville magique, et je vis des images non-réelles à l'effigie de Héros de Guerre. Par curiosité, je m'approchais. Une attira plus particulièrement mon attention. Nakhô, une puissante Chamane du passé. Elle se tenait, fièrement, avec en saisie, le pommeau de sa masse. Aussi benet que cela puisse être, je ne pu m'empêcher d'envier l'image non-réelle qui semblait infiniment plus vivante que moi. Je compris que seul l'écrin avait changé, mais mon âme restait captive de mon ambition. L'ennui me gagnait. Cette soif d'inconnu me dévorait une fois de plus.
Pour se dissimuler de Sargeras, les Eredars construirent un vaisseau, du nom d'Exodar. Dans la précipitation, le vaisseau fût quelque peu deffectueux, la fuite tant attendue vers une terre promise, se transformait en catastrophe. L'Exodar fût projeté, et s'écrasa sur une étrange terre, non-loin des contrées du Royaume de l'Ouest. Et le peuple Eredar restant, se divisait encore une fois, pour seulement laisser place, aux quelques survivants.
En état de choc, à mon reveil, les premiers rayons de soleil transperçaient timidement le rideau de brûmes, et ce jour s'annonçait prometteur. Il est des matins creux et blêmes, des matins où l’on voudrait mettre, bien enfoncée dans sa poche, la mélancolie sanglée dans un nœud de silence. Ces jours où l’on se dit que vivre en majuscule n’est pas donné à tout le monde et que s’il est naturel de respirer, il l’est moins de marcher droit sur les lignes que l’on a dessinées. Ne plus dire "je voudrais" mais "je veux"… Danser la vie sur ses maux, ses pensées, ses convictions et passions, celles qui embrasent la raison et arrachent le cri pour rester vivante et consciente… Danser ses mots à en brûler sa voix, les prendre tels qu’ils viennent, écouter leurs ratures, effriter leur surface pour qu’ils brillent comme du verre prêt à éclater en des milliers de particules, mais sentir son cœur crier son existence, au-delà des mondes. Je veux suivre l'avenir qui m'est tracé ! Le suivre dans un silence assourdissant sans craintes, ni hésitations. Rien ne pouvait plus s'imposer désormais, ce rêve, cette déstinée, elle nous mènera loin, "Nous", les Draeneïs, vers un endroit plus chaud ou nous saurons que nous ne serons plus seuls, le temps des rêves conffrontés est venu, le temps ou notre foi, et notre courage restera innébranlable comme des fleurs qui ne fânent pas, ces fleurs, qui ne fâneront, jamais...

Argancia.

qu'une chose a dire!! a quand la suite?? viteuuuuuuuhhhh

superbe presentation
bienvenue a toi

Super le texte, vraiment génial !!

formibable!!!^^